Ti Gégé
2012-09-09 22:21:23 UTC
Malgré l'atemi porté par la sensuelle Chantal, et relayé par un uppercut de la non moins sexy Barbarella, il faisait face à sa mission : stopper ce compte à rebours qui détruirait tout le quartier, voire toute la ville.
Le dilemme tenait en deux fils : fil bleu ? fil rouge ?
D'habitude, c'était le fil marron qu'il fallait déconnecter, mais l'ennemi devait avoir eu vent de ses capacités exceptionnelles, et avait brouillé les cartes.
Certes, il était dans un épais brouillard -suite aux coups portés par les deux kunoichis (femmes ninjas)- mais il luttait pour garder un minimum de lucidité.
La sueur qui perlait sur ses yeux le privait des chiffres qui défilaient sur le compteur infernal. Combien restait-il ? Moins de deux minutes ?
Accroupi et concentré, il avait quelque peu oublié Don Willy et Al Humett, figés et blêmes, quelques mètres derrière lui.
Pour démêler cet imbroglio filaire, il tenta de rassembler ses plus anciens souvenirs, notamment celui de sa grand-mère Hortense http://www.google.fr/imgres?q=grand-m%C3%A8re&hl=fr&client=firefox-a&sa=X&rls=org.mozilla:fr:official&channel=s&biw=1280&bih=582&tbm=isch&prmd=imvnsae&tbnid=5PPE7afT6-1tIM:&imgrefurl=http://www.le-top-des-meilleurs.fr/le-top-de-la-meilleures-dune-lettre-de-grand-mere-fatiguee/&docid=fUDO4S6IBUeZbM&imgurl=http://www.le-top-des-meilleurs.fr/wp-content/uploads/2012/04/1733093174.gif&w=286&h=400&ei=PGFMUNGMGIGr0QXcpYH4Bw&zoom=1&iact=hc&vpx=812&vpy=56&dur=1428&hovh=266&hovw=190&tx=101&ty=168&sig=113320898371774177857&page=1&tbnh=176&tbnw=141&start=0&ndsp=12&ved=1t:429,r:4,s:0,i:151, qui tricotait des slips au point de croix pour les soldats blennorragiens partant à la guerre de Crimée. Il ne l'avait jamais vue tricoter, mais elle lui avait laissée la vidéo.
Son grand-père ne tricotait plus depuis longtemps, puisqu'il fut un toréador éphémère, encorné dès son premier combat http://www.google.fr/imgres?q=les+vieux%2Bhumour%2Bimages&start=82&hl=fr&client=firefox-a&hs=BQf&sa=X&rls=org.mozilla:fr:official&channel=s&biw=1280&bih=582&tbm=isch&prmd=imvns&tbnid=huAj9kVmqexInM:&imgrefurl=http://c-est-pour-rire.skynetblogs.be/tag/vieux&docid=Gwqw1j29cGTnBM&imgurl=http://static.skynetblogs.be/media/124599/dyn004_original_580_386_jpeg_2621240_8b3a2c9b73afb580a935cdc7a3738bf3.jpg&w=580&h=386&ei=a2ZMUOi9NYeW0QXr7oHwAQ&zoom=1&iact=hc&vpx=772&vpy=4&dur=40&hovh=183&hovw=275&tx=95&ty=88&sig=113320898371774177857&page=4&tbnh=131&tbnw=174&ndsp=27&ved=1t:429,r:18,s:82,i:62
Comme il était accroupi depuis plus d'une heure, son dos commença à lui faire mal, et ses membres inférieurs s'engourdirent.
Alors, discrètement, pour que sa dignité reste intacte, il choisit de s'évanouir !
Le docteur Dromacor -appelé d'urgence sur les lieux- demanda aux deux témoins (Don Willy et Al Humett) ce qui s'était passé.
C'est le pingouin qui narra : "On l'a trouvé titubant dans la rue. Il venait de boire une Bush Ambrée, avec madame Chantal, puis un Ricard avec madame Barbarella. On voulait le ramener chez lui, mais il s'est rappelé qu'il devait acheter une paire de chaussures. Voilà pourquoi il était là.
Mais jamais on aurait pu deviner qu'il lui faudrait plus d'une heure pour enfiler ses lacets dans les œillets !".